Passerelle
Petit retour en arrière...
Longue de 183 mètres et large de 3,5 mètres, la passerelle fut construite en 1902 par l’entreprise Antoine ROCCA pour la maçonnerie et les forges de Fraisans pour la partie métallique. L’objectif était de permettre l’accès à la gare SNCF de Saint-Maurice. Auparavant, la traversée du Doubs se faisait à l’aide d’un bac.
Détruite partiellement durant l’été 1944, elle fut reconstruite entre 1946 et 1947 et inaugurée en 1948.
C’est en 1953 que le Ministère des travaux Publics prit la décision unilatérale de transférer la propriété de la passerelle à notre commune. En 1964, la municipalité sollicita le classement de la passerelle en voirie départementale afin que le Conseil Général participe à l’entretien de l’ouvrage. Demande rejetée ! L’espoir de construction d’un nouveau pont s’envola en 1997 avec l’abandon du projet de canal à grand gabarit.
Contrôles...
Une première inspection, commandée par le conseil municipal en 1998, ne révéla pas de dégradation rédhibitoire mais limita l’accès de la passerelle aux véhicules de moins de 3,5 tonnes (alors que la limitation était à 9 tonnes depuis les années 1980).
Un second examen fut réalisé en juillet 2009 par la société AGOGEC. Résultats : d’importants travaux de remise en peinture de la structure métallique fortement corrodée ainsi qu’une restauration du hourdis en béton et la réfection de la chape d’étanchéité étaient à prévoir. Malheureusement, le montant élevé estimé des travaux et des frais d’étude et de suivi (1 000 000 € HT + 120 000 € HT) et la faiblesse des subventions (35% de l’état mais rien concernant le Conseil Général) n’avaient pas permis de trouver de solution pérenne.
En 2013, des travaux d’étanchéité et la réfection de l’enrobé ont été réalisés pour un coût global de 35 000 euros (subventionnés à hauteur de 23 000 €).
La circulation sur la passerelle qui relie deux routes départementales, estimée à 25 véhicules par jour en 1964, est passée à 750 aujourd’hui !
De nouvelles inspections ont eu lieu depuis : elles ont révélé des manques au niveau de la dalle en béton et des problèmes de corrosion. Mais rien d’inquiétant, compte tenu de l’âge de la passerelle, qui est limitée aux véhicules de 3,5 tonnes depuis 1999.
Dernière mise à jour : 29.12.2024